
L’ASSURANCE-VIE
un placement… ou un outil de stratégie patrimoniale ?
Principe détaillé
L’assurance vie, c’est un couteau suisse pour épargner, investir et transmettre. Vous pouvez y déposer de l’argent et choisir où l’investir : des fonds sécurisés en euros ou des unités de compte (actions, immobilier, etc.). En plus, vous pouvez désigner des bénéficiaires qui recevront l’argent en cas de décès.
« Idéal pour ceux qui veulent épargner sur le long terme, préparer des projets de vie (achat immobilier, retraite) ou transmettre un patrimoine. »
Concrètement, comment ça marche ?
L’assurance-vie est un contrat d’épargne passé entre vous et un assureur.
Vous pouvez effectuer des virements réguliers ou ponctuels pour constituer un capital ou percevoir une rente future.
L’épargne peut être investie dans des fonds en euros ou des unités de compte dont la valeur dépend du marché financier. À noter qu’il est possible d’investir dans les deux dispositifs simultanément, et de modifier le montant des virements en réalisant des arbitrages.
Lors de l’ouverture d’une assurance-vie, vous pouvez y inscrire plusieurs bénéficiaires et déterminer la répartition des fonds. Des abattements sont prévus pour que les bénéficiaires du contrat puissent hériter en limitant les droits de succession.

Ce que permet une assurance-vie (quand elle est bien utilisée)
- Capitaliser dans un cadre fiscal ultra-avantageux : tant que vous ne retirez pas, vos gains ne sont pas taxés. Et après 8 ans, la fiscalité devient ultra-douce : 4 600 € de plus-values exonérées par an (9 200 € pour un couple).
- Accéder à un univers de placement très large : fonds euros sécurisés, unités de compte (ETF, SCPI, actions, etc.), gestion pilotée ou libre.
- Transmettre jusqu’à 152 500 € par bénéficiaire sans droits de succession : une arme puissante pour organiser votre transmission hors notaire et en toute discrétion.
- Adapter la clause bénéficiaire à votre vie : en cas de remariage, de naissance, de changement de situation… vous pouvez tout ajuster sans repasser chez le notaire.
L’ASSURANCE-VIE
01 Avantages
+ Versement libres.
+ Retrait libre.
+ Gains faiblement taxés après 8 ans (seulement 7,5 % après un abattement).
+ Transmission avec un abattement par bénéficiaire.
02 Cas concret : le parcours de Nathalie, 52 ans
Nathalie, cadre supérieure dans une société de consulting, paie près de 9 000 € d’impôts par an. Elle a :
- 85 000 € sur un livret A (à 3 %)
- Un PEL ancien (pas très rentable)
- Et un vieux contrat d’assurance-vie ouvert il y a 12 ans chez sa banque… qui dort depuis.
Elle veut :
- Préparer sa retraite
- Transmettre une partie de son capital à ses enfants
- Trouver des solutions pour réduire son imposition
Elle ne le sait pas encore, mais son assurance-vie peut faire bien plus qu’elle ne le pense.
Le cas de Nathalie, optimisé avec Inotax
Grâce à notre bilan patrimonial, voici ce que nous avons identifié :
- Son ancien contrat est très chargé en frais, avec une performance nette de 1,1 % seulement.
- Elle n’a jamais modifié sa clause bénéficiaire (elle est restée en “standard” : « mon conjoint, à défaut mes héritiers »).
- Son contrat a plus de 8 ans, mais elle n’a jamais utilisé son abattement fiscal sur les rachats.
Ce qu’on lui a proposé :
- Ouvrir un nouveau contrat en gestion pilotée, avec une allocation adaptée à son profil (50 % fonds euros / 50 % ETF).
- Commencer des rachats programmés partiels (8 000 € par an) pour profiter de l’abattement.
- Modifier sa clause bénéficiaire pour y inclure ses enfants à parts égales avec son conjoint.
- Préparer une transmission en ligne directe optimisée (jusqu’à 305 000 € transmis sans droits si 2 bénéficiaires).
Résultat : une performance 2x supérieure, une utilisation intelligente de sa fiscalité et une transmission optimisée.
En savoir plus sur la gestion d’une assurance-vie
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